Consultant national expert en communication communautaire pour le processus de normalisation post-conflit à Ayamé
A. Contexte et justification
Ayamé, située dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, est une ville dont les ressources très limitées l’ont rendue vulnérable aux influences de tierces externes. Pendant la crise post-électorale, Ayamé a accueilli de nombreux groupes fuyant le conflit à Abidjan. Beaucoup de groupes politisés ont apporté avec eux de l’argent et de l’influence qui a transplanté le conflit à Ayamé, aggravant des divisions et des tensions préexistantes dans la ville.
La municipalité n’était pas à l’abri de l’influence des nouveaux arrivants politiques, et le conseil municipal a été rapidement considéré comme étant incapable ou peu disposés à servir les citoyens qui ne partagent pas les mêmes idéologies politiques que le conseil municipal. Les divisions au sein de la communauté et de la mairie ont rendu difficile l’organisation d’activités conjointes ou la participation à toute activité dans laquelle les autorités municipales sont impliquées. Par exemple, la municipalité arrive difficilement à gérer les conflits dans la ville, spécialement les récents affrontements entre pêcheurs maliens et ivoiriens qui ont coûté une douzaine de morts au début de 2012 du fait de la mauvaise gestion de l’information par les populations et de l’absence de canaux de communication communautaires appropriés.
Après plus de cinq mois de préparation, CITI va bientôt lancer une activité qui vise le renforcement de la solidarité dans la commune d’Ayamé. Suite aux discussions avec les différentes associations de la société civile, la mairie, les responsables préfectoraux et législatifs, et les leaders traditionnels, le format sélectionné sera de créer une table ronde de cinq jours pour maximiser les opportunités de dialogue entre les représentants de la commune d’ Ayamé et ses habitants pour voir ensemble comment améliorer les conditions de vie qui sont devenues difficiles dans la commune depuis l’avènement de la crise post-électorale.
La Table ronde
Première phase- Préparatifs- discussions communautaires
Les préparatifs de la table ronde ont débuté par une campagne d’informations pour sensibiliser les populations sur les intérêts communs et les possibilités des autorités locales à jouer un rôle positif dans la vie de tous les habitants sans distinction de parti. Les séances de travail avec la société civile et les autorités municipales ont permis d’identifier des thèmes spécifiques qui font obstacles à la normalisation dans la commune (dont la nécessité d’une communication communautaire efficace en période post-conflit à Ayamé).
Deuxième phase – Préparatifs – évaluations d’experts
Deux semaines avant la table ronde, CITI invitera des experts sur chaque thème et pour enquêter les problèmes soulevés, présenter les résultats de l’enquête et recommander des solutions tangibles.
Troisième phase – Tenue de la Table ronde
L’organisation de la table ronde de cinq jours dont :
Jour 1 – Plénière
Toute la population et les autorités sont réunies pour échanger sur l’ensemble de l’ampleur des problèmes dans la commune, former les bureaux des commissions et encourager l’assistance à participer aux travaux de commissions.
Jour 2 – Formation des commissions
Une journée consacrée à une formation sur l’analyse de problèmes pour permettre aux membres des commissions d’avoir les outils nécessaires pour analyser et identifier les causes principales du problème identifié.
Jour 3 et 4 – Travaux en commission
Deux jours de travaux en commission pendant lesquels les experts auront une opportunité de présenter les résultats de leurs enquêtes et les solutions recommandées. Les commissions vont débattre des points soulevés par les experts et apporter leurs propres connaissances du milieu social et technique pour formuler une proposition formelle pour la mairie et les autorités préfectorales et législatives à Ayamé.
Commission sur la communication communautaire à Ayamé
La proximité d’Ayamé avec la capitale économique Abidjan et son accès aux canaux officiels de communication et diffusion de l’information ne l’ont pas épargnée de la circulation de rumeurs constantes sources d’insécurité et de méfiance croissante au sein des populations.
Les conflits récurrents liés à la gestion communautaire de la pêche et du foncier, l’exacerbation des clivages politiques et la crise post-électorale ont eu un impact considérable sur les relations de communication entre les communautés vivant à Ayamé.
A l’initiative des communautés elles-mêmes, des discussions ouvertes seront engagées au sein de la commission sur la communication pour une gestion durable et pacifique de cette question.
En vue d’enrichir ces discussions avec des expériences extérieures, le recrutement d’un consultant expert en la matière est nécessaire pour effectuer des études sur l’identité des questions techniques et sociales liées à la gestion de l’information et de la communication à Ayamé pour alimenter les discussions au sein de la commission sur la communication dans le cadre de la table ronde.
B. Objectif global
Aider les autorités de la commune d’Ayamé et ses habitants à identifier les causes des problèmes techniques et sociaux relatifs au dysfonctionnement de la communication communautaire et formuler des recommandations pour des solutions tangibles.
C. Tâches et livrables du consultant
Les candidats doivent posséder les qualifications suivantes :
-Etre diplome en communication, sciences sociales, psychologie ou d’autre domaine pertinent lie au domaine de la communication
- Etre un expert des questions liees a ala communication communautaire
- Experience dans la conduite d’etudes liees a la communication communautaire en situation de conflit ou de post-conflit
-Experience dans les techniques de communication communautaire en matiere de transformation de conflits, de suivi de conflits communautaires
- Au moins 2 d’experience averee dans la participation a des discussions ouvertes entre communautes en conflit et surtout dans la gestion participative et l’elaboration de plans d’action communautaire
- Capacite a s’exprimer et a conduire une etude de terrain et des discussions en francais
- Doit avoir au moins trois references qui demontrent une experience de travail dans le domaine de la gestion de la communication communautaire
- Une experience prealable dans les regions touchees par les conflits en Afrique ou en Cote d’Ivoire
E. Déroulement
Les offres doivent inclure un CV avec trois références et une ébauche de plan de travail en rapport avec l’objectif global susmentionné, les honoraires proposés et la disponibilité.
Les candidatures devront être envoyées au plus tard le jeudi 27 Janvier 2013 à l’adresse suivante :abidjan@aecomciti.com
L’objet de votre email dit être seulement << consultant communication >>
Seuls les candidats retenus seront contactés pour la suite de la procédure !
Ayamé, située dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, est une ville dont les ressources très limitées l’ont rendue vulnérable aux influences de tierces externes. Pendant la crise post-électorale, Ayamé a accueilli de nombreux groupes fuyant le conflit à Abidjan. Beaucoup de groupes politisés ont apporté avec eux de l’argent et de l’influence qui a transplanté le conflit à Ayamé, aggravant des divisions et des tensions préexistantes dans la ville.
La municipalité n’était pas à l’abri de l’influence des nouveaux arrivants politiques, et le conseil municipal a été rapidement considéré comme étant incapable ou peu disposés à servir les citoyens qui ne partagent pas les mêmes idéologies politiques que le conseil municipal. Les divisions au sein de la communauté et de la mairie ont rendu difficile l’organisation d’activités conjointes ou la participation à toute activité dans laquelle les autorités municipales sont impliquées. Par exemple, la municipalité arrive difficilement à gérer les conflits dans la ville, spécialement les récents affrontements entre pêcheurs maliens et ivoiriens qui ont coûté une douzaine de morts au début de 2012 du fait de la mauvaise gestion de l’information par les populations et de l’absence de canaux de communication communautaires appropriés.
Après plus de cinq mois de préparation, CITI va bientôt lancer une activité qui vise le renforcement de la solidarité dans la commune d’Ayamé. Suite aux discussions avec les différentes associations de la société civile, la mairie, les responsables préfectoraux et législatifs, et les leaders traditionnels, le format sélectionné sera de créer une table ronde de cinq jours pour maximiser les opportunités de dialogue entre les représentants de la commune d’ Ayamé et ses habitants pour voir ensemble comment améliorer les conditions de vie qui sont devenues difficiles dans la commune depuis l’avènement de la crise post-électorale.
La Table ronde
Première phase- Préparatifs- discussions communautaires
Les préparatifs de la table ronde ont débuté par une campagne d’informations pour sensibiliser les populations sur les intérêts communs et les possibilités des autorités locales à jouer un rôle positif dans la vie de tous les habitants sans distinction de parti. Les séances de travail avec la société civile et les autorités municipales ont permis d’identifier des thèmes spécifiques qui font obstacles à la normalisation dans la commune (dont la nécessité d’une communication communautaire efficace en période post-conflit à Ayamé).
Deuxième phase – Préparatifs – évaluations d’experts
Deux semaines avant la table ronde, CITI invitera des experts sur chaque thème et pour enquêter les problèmes soulevés, présenter les résultats de l’enquête et recommander des solutions tangibles.
Troisième phase – Tenue de la Table ronde
L’organisation de la table ronde de cinq jours dont :
Jour 1 – Plénière
Toute la population et les autorités sont réunies pour échanger sur l’ensemble de l’ampleur des problèmes dans la commune, former les bureaux des commissions et encourager l’assistance à participer aux travaux de commissions.
Jour 2 – Formation des commissions
Une journée consacrée à une formation sur l’analyse de problèmes pour permettre aux membres des commissions d’avoir les outils nécessaires pour analyser et identifier les causes principales du problème identifié.
Jour 3 et 4 – Travaux en commission
Deux jours de travaux en commission pendant lesquels les experts auront une opportunité de présenter les résultats de leurs enquêtes et les solutions recommandées. Les commissions vont débattre des points soulevés par les experts et apporter leurs propres connaissances du milieu social et technique pour formuler une proposition formelle pour la mairie et les autorités préfectorales et législatives à Ayamé.
Commission sur la communication communautaire à Ayamé
La proximité d’Ayamé avec la capitale économique Abidjan et son accès aux canaux officiels de communication et diffusion de l’information ne l’ont pas épargnée de la circulation de rumeurs constantes sources d’insécurité et de méfiance croissante au sein des populations.
Les conflits récurrents liés à la gestion communautaire de la pêche et du foncier, l’exacerbation des clivages politiques et la crise post-électorale ont eu un impact considérable sur les relations de communication entre les communautés vivant à Ayamé.
A l’initiative des communautés elles-mêmes, des discussions ouvertes seront engagées au sein de la commission sur la communication pour une gestion durable et pacifique de cette question.
En vue d’enrichir ces discussions avec des expériences extérieures, le recrutement d’un consultant expert en la matière est nécessaire pour effectuer des études sur l’identité des questions techniques et sociales liées à la gestion de l’information et de la communication à Ayamé pour alimenter les discussions au sein de la commission sur la communication dans le cadre de la table ronde.
B. Objectif global
Aider les autorités de la commune d’Ayamé et ses habitants à identifier les causes des problèmes techniques et sociaux relatifs au dysfonctionnement de la communication communautaire et formuler des recommandations pour des solutions tangibles.
C. Tâches et livrables du consultant
- Effectuer une étude des problèmes techniques et sociaux liés à la communication communautaire à Ayamé
- Présenter aux membres de la Commission sur la communication communautaire les résultats de l’étude,
- Partager avec la Commission sur la communication communautaire des expériences d’autres communautés dans des circonstances similaires relatives à la gestion technique et sociale de la communication communautaire.
- Participer aux discussions au sein de la Commission sur la communication communautaire et aider les membres à Identifier les causes des problèmes et à développer des stratégies pour une gestion efficace et durable de la communication communautaire à Ayamé en vue d’aboutir à l’élaboration d’un plan d’action favorable à restaurer le dialogue intra et intercommunautaire et la cohésion pacifique à Ayamé.
- Servir de modérateur de la table ronde le premier jour (Ouverture) et dernier jour (clôture) en assurant la présentation de l’événement en vue de garantir sa bonne articulation. Il devra par conséquent veiller à élaborer un conducteur de l’ensemble de l’événement avec l’appui des organisateurs et de CITI.
- Remise du rapport de synthèse en français de l’étude menée sur le terrain, des recommandations concrètes sur la gestion durable d’une communication communautaire efficace à Ayamé et des propositions d’activités communautaires sous forme électronique en format Microsoft Word, recto-verso, au plus tard deux (2) jours avant le lancement des travaux de la Commission sur la communication communautaire à Ayamé.
- Rapport de mission en français avec une version exécutive en anglais transmis à CITI après la clôture des travaux de la commission sur la communication communautaire efficace à Ayamé en version électronique et en imprimé (recto-verso).
Les candidats doivent posséder les qualifications suivantes :
-Etre diplome en communication, sciences sociales, psychologie ou d’autre domaine pertinent lie au domaine de la communication
- Etre un expert des questions liees a ala communication communautaire
- Experience dans la conduite d’etudes liees a la communication communautaire en situation de conflit ou de post-conflit
-Experience dans les techniques de communication communautaire en matiere de transformation de conflits, de suivi de conflits communautaires
- Au moins 2 d’experience averee dans la participation a des discussions ouvertes entre communautes en conflit et surtout dans la gestion participative et l’elaboration de plans d’action communautaire
- Capacite a s’exprimer et a conduire une etude de terrain et des discussions en francais
- Doit avoir au moins trois references qui demontrent une experience de travail dans le domaine de la gestion de la communication communautaire
- Une experience prealable dans les regions touchees par les conflits en Afrique ou en Cote d’Ivoire
E. Déroulement
- La consultation se déroulera sur 10 jours à Ayamé dont 5 jours pour effectuer des études concernant l’identité des questions techniques et sociales liées au problème identifié pour servir de sources d’informations pendant les travaux des commissions et 5 jours de table ronde
Les offres doivent inclure un CV avec trois références et une ébauche de plan de travail en rapport avec l’objectif global susmentionné, les honoraires proposés et la disponibilité.
Les candidatures devront être envoyées au plus tard le jeudi 27 Janvier 2013 à l’adresse suivante :abidjan@aecomciti.com
L’objet de votre email dit être seulement << consultant communication >>
Seuls les candidats retenus seront contactés pour la suite de la procédure !
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